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STATION F, le plus grand campus de startup du monde, a commandé à l’artiste suisse Urs Fischer une oeuvre monumentale : L’Arc.
Cette arche de 11 m de haut en aluminium étincelant, se dresse dorénavant sur le parvis Alan Turing. Elle a été dévoilée le 15 février 2022, en présence de Jérôme Coumet, Maire du 13e, de Carine Rolland, adjointe à la Culture de la Maire de Paris, Xavier Niel, fondateur de la Station F, Urs Fisher et Roxanne Varza, directrice de la Station F. Cette oeuvre vient rejoindre les autres déjà présentes dans la halle, signées Takashi Murakami, Ai Weiwei et Jeff Koons.
ROXANNE VARZA :« Entrer dans un univers différent. »
Plus grand campus de start-up au monde – avec un millier d’entités hébergées en permanence dans la Halle Freyssinet – Station F prend aussi des allures de galeries d’art en accueillant des oeuvres emblématiques par l’intermédiaire de son fondateur, Xavier Niel. L’Arc, une sculpture d’Urs Fischer a ainsi été inaugurée en février dernier. Coup de projecteur sur cette nouvelle oeuvre avec Roxanne Varza, directrice de Station F.
Avec ses caractéristiques monumentales – près de 11 m de haut et 22 t de fonte d’aluminium – L’Arc d’Urs Fischer est devenu un point de repère dans le paysage du 13e. Quelle est la genèse de cette oeuvre ?
Elle est née d’une rencontre, dès avant l’ouverture de Station F, entre l’artiste suisse et Xavier Niel qui a toujours été sensible à l’esprit d’innovation et d’audace dont l’art contemporain peut être une traduction visuelle. L’idée était de créer une forme atypique sur mesure, qui puisse symboliser de façon différente une entrée dans un univers différent. Installé sur l’espace public en façade de Station F, L’Arc visait aussi à inviter les passants à entrer spontanément chez nous. Un objectif amplement atteint. C’est dans cet esprit que nous avions ouvert notre grand restaurant ou que nous proposons une programmation de conférences et d’événements culturels. Les visiteurs qui viennent par ces divers biais peuvent découvrir la Halle Freyssinet – un chef d’oeuvre de l’architecture industrielle des années 1920, brillamment réhabilité par Jean-Michel Wilmotte – mais aussi l’univers des start-up.
Bien d’autres oeuvres sont exposées au sein de Station F. Pourquoi une si grande place y est-elle donnée à l’art ?
Dans nos murs, il est, en effet, possible de contempler Play-doh de Jeff Koons, Arhat Robot de Takashi Murakami, Iron tree trunk d’Ai Weiwei ou encore beaucoup d’oeuvres de street art, faisant écho aux murs du 13e. À noter qu’une sculpture comme Play-doh – qui constitue un point de rendez-vous sur le campus – est intéressante dans la mesure où elle parle de ce que font les équipes des start-up que nous accueillons. La façon dont elles travaillent leurs idées pour tenter de créer quelque chose de novateur.
D’ailleurs, comment se porte votre coeur d’activités autour des start-up ?
Très bien et j’observe, d’ailleurs, que nous inspirons de nombreux projets de reconversion numérique de friches industrielles, à travers le monde. Nous accueillons en permanence près de 1 000 projets. Fin 2021, nous en étions à 3 800 structures accompagnées dont une, Hugging Face, ayant suivi trois programmes chez nous, avant de rejoindre, en mai dernier, le cercle des licornes, ces start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars.
Treize Urbain n°36, juillet-août 2022
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