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Paris Rive Gauche>
Développement durable
Développement durable
L’opération Paris Rive Gauche s’inscrit dans une volonté de « refaire la ville sur la ville », au cœur des réseaux de transports en commun et de la métropole parisienne, en opposition aux principes d’étalement urbain. L’échelle (130 ha) et la complexité du projet, permettent d’intégrer le temps en tant que donnée centrale, afin d’assurer au projet l’adaptabilité, la réversibilité et l’évolutivité qui lui permettent de répondre aux enjeux de durabilité et ce, au travers d’objectifs évolutifs et toujours plus ambitieux, notamment en matière de performance environnementale.
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Politique environnementale
Les espaces publics
Les espaces publics, en s’inscrivant dans la continuité des tracés viaires du 13ème arrondissement, contribuent notamment aux continuités écologiques.
Le réseau séparatif distinguant eaux usées et eaux pluviales, créé dès l’origine, accompagné de dispositifs de traitement sur place, permet de réduire significativement les volumes envoyés vers les stations d’épuration.
La conception de la couverture des voies ferrées prévoit des volumes de terre conséquents pour développer la présence du végétal et traiter ainsi à la fois les questions de renforcement de la biodiversité, d’adaptation au changement climatique, de gestion de l’eau et de paysage.
Des constructions bas carbone
La préservation des ressources étant au cœur des enjeux environnementaux, la SEMAPA exige le recours raisonné aux matériaux bio ou géo sourcés pour la réalisation des bâtiments.
À Paris Rive Gauche, le bois est ainsi prépondérant dans les nouvelles constructions. Deux immeubles de logements libres, en structure bois, ont ainsi été livrés en 2023, Nudge avenue de France, et Le Berlier, boulevard du général Jean Simon, d’autres sont en chantier ou à l’étude.
La nature en ville
La nature en ville et la biodiversité constituent des enjeux stratégiques sur lequel l’accent est mis dans le cadre de l’aménagement des espaces publics mais aussi dans le cadre des consultations d’opérateurs pour la construction des bâtiments.
Au-delà de la végétalisation des espaces libres au sein des lots construits, la création de toitures et de façades végétalisées sur les bâtiments est fortement incitée, contribuant tout à la fois à l’augmentation de la présence végétale en ville, au développement de l’agriculture urbaine, à l’amélioration de la gestion des eaux pluviales in situ, au développement d’usages et de fonctions au bénéfice des habitants, et à la constitution de « paysages suspendus », capables de générer de nouvelles continuités écologiques et participant à la lutte contre les îlots de chaleur.
S’agissant de la végétalisation des bâtiments, la SEMAPA encourage la labellisation Biodivercity, trois immeubles achevés dans Paris Rive Gauche ont d’ores et déjà reçu le label et 7 bâtiments sont au stade étude ou chantier.
La gestion des eaux pluviales
Pour limiter le rejet dans la Seine, ou l’engorgement des égouts, la gestion des eaux usées et pluviales est assurée par la mise en place d’un réseau séparatif et d’une station d’épuration construite sous le quai d’Ivry.
Un bassin de rétention d’une capacité de stockage de 46 000m3 à proximité de la Gare d’Austerlitz sous la future extension du jardin Pierre et Marie Curie permettra de limiter les déversements dans la Seine des eaux polluées et des eaux pluviales, afin d’améliorer la qualité de l’eau de la Seine et d’y permettre par ailleurs la baignade et les sports nautiques lors des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Le développement de la végétalisation sur l’espace public et au sein des lots privés (espaces libres au sol et toitures) permet également de limiter le rejet dans le réseau, cette eau étant par ailleurs récupérée pour l’arrosage des plantations.
Le transport fluvial est fortement recommandé pour l’acheminement des matériaux et l’évacuation des déchets des chantiers. Ici livraison des poutres et poteaux de l’immeuble Wood’up. © Haropa Port /Nautilus
Economie circulaire
Le recours à l’économie circulaire*, dans le cadre d’une politique de diminution des déchets et de réemploi, est aussi fortement recommandé et la SEMAPA la met en œuvre dans les projets dont elle assure la réalisation. C’est notamment le cas du Centre des arts de la Rue et du Cirque, mis en œuvre pour le compte de la Ville de Paris, situé rue Watt qui a été en grande partie aménagé avec des matériaux et équipements de réemploi (cloisons, sanitaires, escalier et charpente métallique, éléments de cuisine, portes etc.)
*l’économie circulaire est un modèle de production et de consommation qui consiste à partager, réutiliser, réparer, rénover et recycler les produits et les matériaux existants le plus longtemps possible. De cette façon, le cycle de vie des produits est étendu afin de réduire l’utilisation de matières premières et la production de déchets.
Le local réalisé dans une alvéole rue Watt. ©SEMAPA
Urbanisme transitoire
A Paris Rive Gauche, Liaison douce, opérée par Plateau Urbain et ses partenaires doit préfigurer les usages futurs de l’allée Paris – Ivry pour faire de cette voie qui passe sous le boulevard des Maréchaux et le boulevard Périphérique, un élément identitaire assumé et non une contrainte subie. Axe structurant reliant l’université Paris 7-Diderot à Ivry-sur-Seine, l’allée doit devenir un lieu attractif.
Le restaurant « La bretelle » situé sous le boulevard Périphérique propose d’ores et déjà diverses animations (concert, projections de films…). Des artisans et travailleurs indépendants ainsi qu’un magasin Emmaüs Défi occupent des locaux en rez-de chaussée des bâtiments bordant l’allée. D’autres activités viendront compléter ce dispositif.
Le restaurant « La bretelle ». ©SEMAPA
L’ art au cœur de Paris Rive Gauche
Pour contribuer à diffuser l’art en ville, et dans le prolongement de l’implantation d’œuvres dans l’espace public, la SEMAPA demande aux opérateurs immobiliers privés et publics d’intégrer une intervention artistique dans leurs projets de bâtiment, et ce dès la phase de conception.
L’objectif de cette intervention est d’établir un véritable dialogue entre l’art et l’architecture, de créer un lien de proximité avec les habitants, et de la rendre visible depuis l’espace public.
Dès l’étape du concours d’architecture, des artistes sont présents dans les équipes consultées pour contribuer à une démarche d’ensemble dans laquelle l’intervention artistique entre en synergie avec l’architecture.