La Grande 10, une avancée significative et concrète

Le prolongement de la ligne 10 est désormais inscrit dans le schéma directeur d’Ile-de-France (le SDRIF-E) et dans le contrat de Plan État-Région (CPER volet mobilités 2023-2027). Clément Pecqueux, président de « La Grande 10 », et Antoine Guillou, adjoint à la Maire de Paris et élu du 13e, nous expliquent pourquoi c’est important.
ANTOINE GUILLOU : C’est vraiment une avancée significative et concrète. Le parcours a été long mais il faut comprendre qu’il s’agit d’investissements de très long terme, très complexes sur les aspects techniques comme sur le plan de l’insertion urbaine. Il y a dix ans, nous étions prospectifs, aujourd’hui le projet est plus que nécessaire, il ne faudrait pas attendre plus.
CLÉMENT PECQUEUX : Les acteurs économiques mettent d’ailleurs la pression en faveur de transports en commun structurels, ils sont de plus en plus enclins à rejoindre l’association. La dynamique économique d’Ivry et Vitry intéresse la Région et l’État.
A. G. : L’inscription dans ces textes de référence ne signifie cependant pas que le projet est irrévocable. Nous avons besoin de la mobilisation des habitants à chaque étape, leur rôle est déterminant. Ils portent des exigences en termes de mobilité mais aussi, et c’est plus nouveau, d’écologie. Le métro est une vraie réponse, ils le savent bien.
C. P. : Le projet est très bien identifié et il sera difficile de se dédire. Cette inscription dans le SDRIF-E conditionne le lancement des études. Sur le total de 120 millions d’euros dédiés aux études de mobilité ferroviaire, nous avons besoin de 12 à 15 millions. Et nous arriverons en 2027, pour le renouvellement du contrat de plan État-Région, forts de ces études-là.
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